3. Moeurs et rumeurs officielles

Chaque année au début du mois de janvier, la NPD organise les Jours de la Fraternité, trois journées symboliques de la coopération entre les trois races coexistant officiellement à NewLondon.

Le Jour de la Salvation
Chaque 1er janvier un tirage au sort est organisé entre tous les citoyens humains âgés de 18 à 35 ans.
1 000 hommes et femmes sont ainsi désignés comme ne pouvant être appelés lors des Journées suivantes.
Leur immunité dure un an, jusqu'au prochain tirage au sort.

Le Jour de la Moisson
Le 5 janvier de chaque année, un tirage au sort désigne parmi tous les humains (hors Guardians et hauts dirigeants) âgés de 18 à 35 ans les 10 000 hommes et femmes qui serviront de troupeau pour l'année à venir. Il s'agit d'une commémoration des relations humains/vampires depuis le confinement. A cette occasion, les festivités durent trois jours entiers. On peut bien évidemment se porter volontaire. La règle est simple : les vampires peuvent se nourrir durant tout une année du sang des têtes de bétail ainsi désignées à condition qu'ils en prennent soin. Tout abus serait sévèrement sanctionné et l'humain maltraité immédiatement libéré de son obligation. Avoir été moissonné une fois ne garantit nullement l'immunité pour l'année suivante.
Chaque vampire a droit à une tête de bétail, les plus hauts placés dans la hiérarchie choisissant en premier parmi les tirés au sort. Les vampires étreints durant l'année ne bénéficient pas de rétroactivité.

Le Jour du Pacte
Tous les ans le 10 janvier et les 2 jours suivants, on célèbre le Jour du Pacte qui marque l'anniversaire de l'entente entre les humains et les lycans. Compte tenu de leur difficulté à se reproduire, il est offert à chaque meute, 5 hommes et 5 femmes humains âgés de 18 à 25 ans en vue de la reproduction, soit environ 300 personnes au total. Le choix se fait par tirage au sort ou bien par volontariat. Durant toute la (ou les) grossesse(s), l'humain est placé sous la protection des lycans. Dès la naissance, l'enfant est récupéré par la meute et le parent humain réintégré dans le circuit de la NPD.


NB du Staff : attention, nous contrôlerons étroitement que ce qui se fait et se dit dans le cadre de ces partenariats ne contrevient pas aux lois ni aux règles (RP comme HRP). Il n'est pas question que cela devienne une autorisation pour des viols, des abus ou des maltraitances. Amis maso-martyrs, soyez plus subtils.

Bracelets et Interfaces d'identité (ITI)
Tout citoyen humain, hunter de la NPD et lycan possède un bracelet à son poignet, dont les données sont inviolables. Il est offert à tout individu à l'âge de 16 ans, âge de la majorité dans NewLondon. Ce bracelet fait office de pièce d'identité et de "porte-monnaie".
Il contient les données administratives de chaque individu : nom, prénom, métier, faction, date de naissance, lieu d'habitation, dossier médical.
Il contient également en fonction de chaque individu, l'accès aux privilèges propres aux citoyens.
Médicaments, rationnement de la nourriture, vêtements, accès aux quartiers, tout est indiqué pour chacun de manière à distribuer les ressources en fonction des besoins et des rangs.
Plus vous êtes élevé dans la société, plus vous avez de privilèges. L'argent ayant complètement disparu, le système fonctionne sur le don et le partage de ressources.

Evidemment, les marchés noirs ou autres trafics fonctionnent par le biais du troc. C'est bien connu, n'importe quel être humain cherche toujours à en posséder plus, même quand on lui donne le strict minimum.

Ces bracelets sont aisément identifiables par les Guardians lors de contrôles d'identités grâce à une interface ayant l'apparence d'une tablette dénommée ITI (IdenTity Interface). Le boîtier et le programme ITI sont gérés par la NPD et appartiennent exclusivement aux forces de l'ordre. Cette interface est mobile et peut-être fixée à la combinaison des Guardians (intérieur de la manche).
ITI permet également de communiquer entre Guardians (même principe que le talkie-walkie), de visualiser des cartes 3D de la ville/de bâtiments divers, de s'assurer que l'atmosphère ne dépasse pas le seuil critique sur l'échelle de Bortle, de prendre des notes, à ce jour, il s'agit de l'interface la plus évoluée que la population ait pu voir.

Leur existence
Au sein de la ville, l'existence de la Guilde n'est pas connue ou relève du mythe. On l'évoque plutôt lors de crimes particulièrement violents, les mettant en scène à travers de sordides légendes urbaines.
C'est pourquoi les Hunters de la Guilde doivent se montrer extrêmement vigilants lors de leurs expéditions en surface.


La malédiction des jumeaux
Les Hunters sont des prédateurs-nés et, à ce titre, il semble que la Nature interdise à des jumeaux de se développer normalement dans le ventre de leur mère. L'un des deux prendra toute la force de l'autre, le plus puissant des deux a priori. À moins que le foetus le plus faible ne survive même pas à la gestation.
En grandissant, cette différence se marquera davantage, faisant de l'un des deux un Hunter aux capacités légèrement supérieures à la moyenne et de l'autre un être trop faible pour seulement manier les armes, à la santé et au physique fragiles qui malheureusement ne vivra pas très vieux.

Aussi est-il généralement vu comme une malédiction pour une femme Hunter d'être enceinte de jumeaux. D'ailleurs, et pour autant qu'on le sache, ça ne s'est pas produit depuis des générations, comme si le corps des femmes Hunters s'était adapté de lui-même à cette problématique.


Le Hunter ultime
De l'union d'un Hunter et d'un lycan ne peut naître qu'un Hunter ultime, c'est-à-dire un lycan avec les capacités d'un Hunter et son aptitude à manier une arme familiale.
Lorsque la Guilde dirigeait la population des Hunters, les naissances étaient étroitement contrôlées et aucun Hunter ultime n'a jamais pu voir le jour. Le mot circule encore aujourd'hui qu'un tel individu serait incontrôlable en plus d'être la cible à abattre ou à manipuler pour toutes les factions.
Avec la disparition des armes familiales des Hunters et la création des Jours de la Fraternité cependant, le danger paraît moindre aujourd'hui. Toutefois, les Guardians étant exempts de tirage au sort, il n'existe à ce jour aucun Hunter ultime connu.

Il circule pourtant une légende chez les lycans, une histoire commune avec les Hunters cachés. Il y a fort longtemps, un enfant serait né de l'amour d'une Hunter et d'un lycan. Dans le chaos de l'Histoire, l'enfant comme les parents ont disparu et le monde a perdu leur trace. Ils auraient été éliminés tous les trois par la Guilde alliée aux dirigeants vampires de l'époque. Il se murmure cependant que la mère et l'enfant auraient réussi à fuir aux États-Unis avant la fermeture des frontières. S'il a vraiment existé, le descendant de Lux McArthur, héritière de la Guilde par les Gilmore, et de Joshua Barnes, Alpha de la meute des Unifiés, est mort depuis des dizaines d'années.

La salive des vampires
Les vertus cicatrisantes de cette substance qui permet une régénération rapide des cellules sont connues depuis longtemps. Pourtant, elle n'est globalement pas utilisée en médecine dans le monde de la nuit.
La raison est simple : un mythe circule relatant le fait que les individus faisant usage trop régulièrement de la salive des vampires perdent des années de vie. Il semblerait que le temps de guérison d'une blessure se retire de l'espérance de vie de l'individu. Toutefois, les Vampires n'auraient pas révélé l'existence de cette superstition au NPD. L'origine de cette rumeur reste inconnue.

Histoire de complémentarité
Certains témoignages affirment que les lycans peuvent devenir accros au sang de vampire, comme si leur sang devenait une drogue. Connaissant la propension de certains humains à développer une addiction à la morsure des vampires, les laboratoires de recherche du Conseil et de la Guilde se sont penchés il y a de cela des dizaines d'années sur le rapport possible entre ces deux phénomènes.
Leurs recherches ont mis au jour la présence d'une hormone inconnue dans le sang des vampires mais également dans leur salive. Appelée STELLIONATORINE, cette hormone n'est produite que par les vampires via une glande qui se développe au cours de leur transformation en créature nocturne. C'est elle qui leur donne l'instinct de prédation dont ils étaient dépourvus en temps qu'humains lambdas, et c'est elle encore qui a des vertus addictives pour les autres races.